montagne de Tigneux à l'Oule

Mercredi 28 mars 2007
Au départ du Gleyzin, dans Belledonne une belle journée s'annonce. Nous sommes 4, et à part des chamois la montagne est peu fréquentée. Avec Lucien nous nous rappelons d'une descente deux ans auparavant, de la porte de l'église, et nous décidons de zapper la montée au refuge de l'Oule pour directement monter en direction des Lanches. Première étape traverser le torrent pour gagner une montée au milieu des vergnes.
Puis on passe dans le vallon du Leat où nous observons une vingtaine de chamois. la poursuite de la traversée est peu engageante, nous prenons une option différente pour rejoindre la belle combe de la montagne de l'Oule
dans les versants Nord la neige est encore bien poudreuse

Au loin le grand Morétan descendu dans une belle neige transformée il y a deux semaines. Je ne résiste pas au plaisir de goûter la poudreuse et je me fais une petite descente pendant que les autres montent à un col qui rejoint la combe de l'Oule

Ce n'était pas bien long, mais que c'était bon.
Après une heure de pause au col avec Marion on repart sur les traces de Lucien et Jean François afin d'avoir le plaisir de descendre la belle combe dans ce vallon du Gleyzin.
On s'arrête à l'arête et on profite de la descente


à son habitude, Lucien goûte la poudreuse de très près.

et la descente continue

Lucien flotte sur la neige
pour le plaisir des yeux uniquement

après ces descentes de rêves, il faut traverser au milieu des vergnes, place au ski sanglier mais il vaut mieux regarder les descentes en poudreuse.

Tour des rochers jaunes

Dimanche 25 mars 2007

Après la chartreuse et le vercors, tout naturellement, on passe à Belledonne. On n'a pas oublié de changer d'heure, et on part à 7h pour prabert. On est quasiment les premiers à emprunter la route d'accès, la neige fait son apparition sur la route puis laisse place à la glace. La voiture monte ralentie, s'arrête puis repart en arrière sans qu'on le lui demande. Elle fait son demi tour presque toute seule, elle ne veut pas aller plus loin, on se gare donc un peu plus bas, à l'abri des fous du volant. Pendant que l'on s'équipe on regarde passer les voitures, qui doivent se moquer de nous (regardes ses varois ils s'arêtent dès qu'il y a un peu de neige sur la route). Et redescendre les voitures en klaxonnant parcequ'il ne contrôle plus rien. Seules les voitures les plus chargés et un 4x4 iront plus loin en ce début de matinée.

Ici la neige est bien présente, on n'est pas volé sur la marchandise. Chamechaude sort enfin d'une semaine de tourmente hivernale
Arrivés au Habert d'aiguebelle, on regarde les différentes possibilités. Partis un temps pour la dent du Pra, on suit la belle trace, et nous gagnons le vallon de l'aigleton
Max hésite entre la trace des skieurs et la poudreuse, et trouve finalement la trace d'un autre surfeur.
Le temps sur Belledonne valse encore un peu entre nuages et grand bleu.
Au col de l'aigleton nous apprécions une belle vue sur le pic de la belle étoile
et la dent du Pra
le vallon de l'aigleton passe lentement au soleil

mais le vent à ce col nous rapelle que la semaine est hivernale Nous décidons de nous éloigner du monde en descendant par la face Est de Belledonne et de profiter du soleil
Au départ la neige est excellente


Ensuite la neige durcie un peu, elle a du profiter un peu du soleil pendant ces jours de mauvais temps
On s'arête 600m plus bas pour manger tranquillement au soleil. Puis il faut repeauter pour remonter 350m vers le pas de la Coche. La vue est splendide sur le Grand Pic de Belledonne.
Mais après le froid de l'aigleton, la chaleur pendant la montée devient presque accablante.
On atteint le pas de la coche sous la pointe du sifflet

et on rejoint dans le même temps la civilisation
le pas de la Coche
la descente en face Ouest est bien poudreuse, c'est un régal
puis c'est la forêt
et la descente de la route.


On croise une voiture qui n'a rien à faire aussi haut, Elle s'embourbe dans la neige, qu'il se démerde.

le pic Saint Michel et le Moucherotte

Samedi 24 mars 2007

Aux informations régionnales, ils parlaient de 50 à 60cm de neige fraiche sur le vercors. On part donc pour le pic saint Michel avec franck qui a loué l'Arva pour la journée. Les arbres sont bien blanc, mais l'épaisseur de neige n'est pas à la hauteur de nos espérences. toujours les skis sur le dos pour francky
la montée se terminera dans le brouillard et le froid. A tel point que des personnes nous ont demandé si on était au sommet. La descente sera un vrai massacre pour les skis et le surf. On a oublié un peu vite la douceur de cet hiver.

de retour à la voiture rapidement et après une montée de seulement 700m, la journée ne peut pas se terminet comme ça. On decide donc de poursuivre avec le Moucherotte en espérant qu'il sera en meilleur état. Et c'est le cas. Avec son surf sur le dos Max se reçoit plein de neige sur la tête
La montée devient dure pour Franky, qui n'est pas habitué a enchainé.

Au sommet le brouillard laisse entrevoir l'arête

et même la vallée avec Grenoble
Toutefois, il ne fait toujours pas très chaudOn est pret pour la descente
qui sera meilleure que le pic Saint Michel
bonne glisse.

chamechaude encore et toujours

Vendredi 23 mars 2007

Cet hiver ayant été avare en fraicheur, il faut profiter de la poudreuse quand elle est là. On en profite donc avec max pour initier francky aux joies du ski de rando. Le temps est toujours entre éclaircies et neige. Mais au fil de la montée le brouillard ne bougera plus. Francky a déjà les skis de rando, il ne lui manque que les peaux, mais cela fait une sacrée différence à la montée
Les skis sur le dos, le poids ne facilite pas la montée
au fil de la montée la visibilité est de plus en plus réduite
et le vent de plus en plus fort avec le froid qui l'accompagne. On s'arête au dessus de la brêche Arnaud pour une descente de rêve dans un forêt vierge de toutes traces. Un régal.

chamechaude en poudre

Mercredi 21 mars

C'est le printemps, pourtant depuis 3 jours l'hiver s'installe. Avec Lucien, Niels et Romain nous allons profiter de la neige fraiche à Chamechaude.Le paysage est redevenu hivernal, ainsi que la température.
les arbres sont chargés
ou alors recouvert d'une fine couche de givre.

On rejoint la brêche arnaud et on fait une première descente

et forcément quand c'est bon, on remonte. On repeaute et c'est reparti.

Lucien prend un peu d'avance sur le chemin
le brouillard joue à monter descendre
et on s'arête au sortir de la forêt, après on y voit plus rien
et la descente est toujours aussi bonne.