le mont aiguille

Samedi 28 octobre 2006

L'automne a du mal à s'imposer. c'est donc une bonne opportunité pour partir à l'assaut du roi du triève et du Vercors: Le majestueux Mont Aiguille. Nommé au départ Mont Inaccessible; il sera conquis en 1492 (facile comme l'amérique par christophe colomb). Le roi Charles VIII en séjours dans le Dauphiné aperçu cette montagne et demanda son nom. Quand on le lui donna il répondit en colère qu'aucune terre de son royaume n'était inaccessible et il demanda qu'on y monte au sommet. A l'aide d'échaffaudage, Antoine de Neuville ce hissa au sommet et découvrit une paisible prairie. 1492, l'alpinisme est né. Il faudra toutefois attendre 300 ans avant que saussure ne parviennent au sommet du mont Blanc. Malgrès sa forme je vous rassure il n'est pas très dur aujourd'hui d'atteindre le sommet. Mais avant tout admirons le. nous montons dans les tubulaires ce qui empêche d'avoir le vertige
en cette fin octobre extraordinairement douce, il y a la foule des grands jours, et l'attente est importante.

On a donc le temps de poser pour les photos

Caroline dans la partie finale en cheminée

Durant cette montée on observe régulièrement le plus haut sommet du vercors : le Grand Veymont 2341m

Puis c'est la surprise une belle prairie sur le plateau sommital. Mais où sont les vaches?

L'ombre du mont aiguille et la falaise à nos pieds

On profite de l'été indien au sommet

et on remplie le livre d'or à l'abri d'un gros cairn.

On passe devant la plaque commémorative de la première ascencion et on attaque la descente.

deux grands rappels jalonnent cette descente

ainsi que des passages en éboulis

Mais le dernier rappel est le plus amusant avec une partie en fil d'araignée

On sort par les fameuses tubulaires

Puis on redescent par le chemin de montée

Un dernier regard sur le roi .

Via ferrata des mines du grand clot

Vendredi 27 octobre 2006

avec Max et Caroline on part à la via ferrata de la mine du grand clot face à la meije. départ un peu avant La GraveCaroline dans un passage étroit
A défaut des températures, les couleurs de l'automne sont bel et bien là

Moi dans le passage étroit

Et on débouche sur le plateau d'Emparis

Face à la meije recouverte de neige

Le goléon lui l'attend toujours

encore de belles couleurs

vias de chamrousse

Jeudi 26 octobre 2006

En cet après midi d'automne avec max nous allons aux vias ferratas de chamrousse. Au départ de Casserousse nous montons aux lacs robert avec en arrière plan la chartreuse. Les lacs robert aux pieds des Vans et départ de la première via
Max sur la via

les lacs robert vues avec un peu de hauteur

et les sommets des grandes rousses

un lac vert

et c'est la seconde via au départ de la croix de chamrousse avec des ponts de singes

ou des tibétains

un petit regard sur les couleurs d'automne

Le néron

Dimanche 22 octobre 2006

C'est raté pour la meije orientale, on est rentré à grenoble et avec éric et max, on va faire la traversée des arêtes du néron à proximité immédiate de Grenoble.

C'est une sortie ludique en escalade facile

quelques passages nécessitent néanmoins l'utilisation des mains

nous arrivons à la fameuse croix où est inscrit " débonnaire mais redoutable"

nous atteignons le sommet du néron sur la multitude qu'il compte

toujours ces arêtes effilées

et enfin une petite vue depuis le parking

La meije orientale

Samedi 21 octobre 2006

Jeudi soir je suis allé au CAF comme les autres semaines sans imaginer que j'en resortirai avec le projet de faire la meije orientale ce WE. La neige est tombée cette semaine à haute altitude mais rien d'effrayant. Et puis la perspective de dormir au refuge de l'aigle avec éric wilfrid et max est en soi une perspective formidable en ce milieu d'automne.

le soleil et les couleurs des mélèzes rendent cette journée particulièrement belle

mais rapidement la neige fait son apparition aux alentours de 2600m

notre progression se ralentit rapidement, et le froid s'installe. nous atteignons l'arête et découvrons les sommets de la meije et le glacier du tabuchet.

L'après midi est avancé, notre progression stoppée sur l'arête, et le refuge est encore à plus de 400m au dessus. Il faut faire un choix au risque de bivouaquer dehors. il faut faire demi tour, avant qu'il ne soit trop tard.

La bonne décision est prise on reviendra cet hiver (en ski) ou l'été prochain

Nous arrivons à la voiture à la tombée de la nuit face aux agneaux.

Grenoble -> Toulon

Départ de Grenoble avec un jour de retard, suite à une tempête, due à un coup de foehn sur la region Rhône Alpes. Mercredi 4 octobre, en fin de matinée, mes premiers coups de pédales sont donnés. On rejoint l'Isère que l'on suivra pendant longtemps. Première question : Que se passe-t-il sur l'Isère?

Après quelques kilomètres, première halte déjeuner.

dans l'après midi, nous sortons du "Y" grenoblois en suivant le coude de l'Isère.

et la journée se termine toujours au bord de l'Isère mais autour d'un bon feu, barbecue au menu avec des grenoblois venus nous dire au revoir.

jeudi est surement la plus belle journée pour Jénifer. Petite route le long de l'Isère, bordée de milliers de noyers, qui se déchargent au profit de l'espace vide des sacoches.

Je vous ai dit que le départ a été décalé suite à la météo. Eh bien en voilà les restes: des arbres en travers qu'il faut franchir.

Vendredi nous traversons la drôme: le département et la rivière

en fin de journée, Jénifer et le donjon de Crest le plus haut de France

Samedi nous poursuivons notre route à travers la Drome

première victoire importante pour Camboule au col des éoliennes

et nuit dans l'enclave de Vaucluse. Dimanche la journée la plus roulante: toute plate et vent favorable à travers le Vaucluse. Nous tournons autour du Ventoux

Une pause à l'Isle sur la Sorgue

avant de rejoindre la Durance pour un bivouac au bord de l'eau. Bilan de la journée 90 km.

Lundi lever de soleil sur la Durance

avant de la traverser et de rentrer dans les Bouches du Rhône

L'objectif du jour rejoindre le Var où l'on dormira au sud de Rians

Mardi, Séb commence par une double crevaison. Ses pEneus étant plein d'épines, il change les deux chambres à air, il réparera à Toulon que l'on doit atteindre ce soir.

On commence par une superbe descente au fond de petites gorges en direction de Pourrières. A la sortie un paysage de Cezanne avec les oliviers et la Sainte Victoire

On traverse Saint Maximin et on mange un peu plus loin. On repart en direction de Mazaugue. J'ai oublié de vous présenter Camboule, qui m'a accompagné pendant tout ce voyage.

Avant Mazaugue nouvelle crevaison pour Séb. Cette fois il faut réparer une ancienne chambre à air. Séb a des progrès à faire dans ce domaine...

Au sommet du dernier col de mon itinéraire après Mazaugue, seb regonfle son pEneus avant, il lui explose littéralement à la figure. Il ne repartira pas. Je continue la route avec Jénifer, préviens la famille de son emplacement, et nous arrivons vers 18h30 à la Bohème. (1h avant Séb). Bon courage pour la suite, je retourne dans mes montagnes, il me reste 20 000 m à gravir avant la fin de l'année.

PS: la première photo représente la confluence de l'isère et du drac.