Le mont Viso 3841m

Samedi 19 aout 2006

Comment fêter son anniversaire, une année remplie de montagnes plus belles les unes que les autres, si ce n'est par l'ascension d'un des plus emblématique de toutes : le mont Viso. Pour l'occasion c'est en famille qu'il sera gravit. Départ donc de Castello après une nuit bien humide pour la première étape en direction du bivouac forciolline.

Dans un brouillard capricieux nous remontons les gorges de forciolline

Les premières difficultés se rencontrent et servent d'entrainement pour demain.

et finalement vers midi nous atteignons le premier objectif: le bivouac forciolline. Tout beau tout neuf au confort digne des meilleurs refuge dans un cadre hydillique.

Avec max je pars en repérage jusqu'au bivouac de secours andreotti 400m plus haut afin de connaitre l'itinéraire demain matin. Même s'il suffit de suivre une marque jaune qui sera peut être bientôt une ligne continue jusqu'au sommet. Pendant ce temps mes parents récupèrent de leurs efforts au bord d'un des lacs forciolline.

Peu de monde dormira ce soir au bivouac nous avons de la place, et avant de se coucher nous avons la chance de voir le Viso enfin sans nuages.

5h00 du matin départ pour l'un des plus beau sommet d'Europe. Tout le monde n'est pas habitué à marcher de si bon heure.rapidement le soleil se lève sur les sommets

et en moins de deux heures nous sommes au bivouac andreotti au début des choses sérieuses. On s'encorde à partir de ce point après s'être ravitallé

Rapidement nous nous retrouvons dans la neige tombée une nuit plus tôt, mais les cordées plus rapide nous font la trace.

L'escalade facile s'enchaîne même si quelques ronchonnement et "je vous attend là " ce font entendre. Mais en montagne on abandonne personne. Encore quelques mètres et ce sera le sommet.

Et voilà nous y sommes, toujours un peu plus haut pour max.

Le soleil fait quelques apparitions sur le sommet, mais pour la vue grandiose sur l'arc alpin faudra repasser.

la descente est très longue alors on en traîne pas trop. Maman descend en moulinette la pluplart du temps ce qui n'empêche pas une belle glissade

lentement mais surement nous descendons vers andreotti

après andreotti une des dernières difficultés, une belle fissure à descendre

la longue descente se poursuit en passant par le bivouac forciolline puis par celui de Bérardo

fianlement vers 20h30 nous arrivons à la voiture, la route est encore longue jusqu'à Toulon ou Grenoble.

L'aiguille Dibona

Mardi 15 août 2006

C'est aux Etages que nous avons passé la nuit. Et la Dibona sera l'objectif du jour. Après une heure de mache, on traverse le torrent et la Dibona se montre sous son meilleur jour, il est 8h20.
Au fil de la montée elle devient de plus en plus majestueuse
Une petite pause au refuge ou les voies sont déjà embouteillées. Nous continuons notre route vers la voie normale de l'autre côté de l'aiguille. L'Aiguille du plat de la Selle garde encore des traces des dernières chutes de neige
une petite heure après nous sommes au pied de la voie, et vers 11h on commence à grimper.
Max est au premier relais je vais devoir continuer
Il reste une dernière longueur où Max devrait passer en tête par le principe des alternances, mais le vertige le prend et il n'avance plus. Redescente au relais et je pars à l'assaut du sommet.
et voici le sommet tant convoité
et bien sur moi dessus
Une vue sur l'itinéraire de montée
Après avoir profité du sommet Max redescend au point de rappel où il attend qu'une cordée descende
C'est au tour de max de descendre en rappel
Une dernière pause au refuge et on regagne le fond de la vallée puis Grenoble pour une petite semaine avant de s'attaquer au Viso si le temps le veut bien.

La Grande Tête de l'Obiou 2789m

Lundi 14 août 2006

Enfin tous les nuages ont disparu. Un petit déjeuner pour se réchauffer et nous voilà partis pour l'Obiou.
Pas l'ombre d'un nuage sur le pic de Bure et super Dévoluy
En revanche au nord le Taillefer est tout Blanc et les nuages nombreux
Au fur et à mesure de la montée l'herbe laisse la place à un monde plus minéral
La montée au col se fait dans un éboulis qui donne envie à descendre
Max monte sur un éperon rocheux
Au col, les plantes sont encore pétrifiées du temps de la veille.
Du col on peut voir les deux sommets gravis cet hiver en ski: le grand Ferrand le plus haut et le nid entre l'Obiou et le Grand Ferrand
la montée à l'Obiou est sympatique, mais au vu des quelques dalles glissantes et exposées au vide nous sommes heureux d'avoir renoncé la veille.
Et nous arrivons au sommet ou la neige et le vent d'hier sont encore présent
le vent et la neige sont des sculpteurs d'un grand génie.
on se couvre pour profiter du sommet pour nous uniquement.
et on pose chacun son tour
et puis ensemble
et une dernière au vrai sommet
le temps s'est rapidement dégradé, sans soleil nous décidons de redescendre
Une fois passées les difficultés, nous nous arêtons pour le déjeuner au petit Obiou
Pendant cette pause nous observons d'autres randonneurs qui ont pris un itinéraire différent qui nous intringue. Nous les attendons pour en savoir un peu plus et revenir un autre jour peut être. Grâce aux jumelles je retrouve le gant que Max a égaré, le miracle du jour. Nous pouvons maintenant redescendre les éboulis.
un dernier regard sur la tête et on part pour les écrins.
Ce soir le repas est dans un cadre sympatique au bord du vénéon et la nuit au bord de la route entre deux voitures. (nous ne sommes pas les seuls à dormir là).

Le vieux Chaillol

Samedi 12 août 2006

Le WE de l'ascension s'annonce et comporte cette année 4 jours. L'occasion de partir en montagne plus longtemps. La météo n'est pas fameuse. Max est remonté à Grenoble mais les écrins ne semblent pas la meilleure destination. Nous décidons de commencer par de la randonnée. En point de mire la Grande tête de l'Obiou ou le vieux Chaillol et on terminera par du rocher dans les écrins si le temps le permet. On part donc au pied de l'Obiou pour notre premier bivouac.
le camp de base du WE sera la voiture
Ce soir le temps est mitigé mais avec un peu de chance demain il fera beau

Dimanche 13 août 2006

Le reveil sonne à 6h, il fait gris, on ne bouge pas. 1h plus tard les premières voitures arrivent, on se prépare et on commence à grimper. L'obiou est enconre bien pris.
arrivés sur la crête, le sud est dégagé alors que quelques gouttes se font sentir. Demi tour direction le vieux Chaillol.
C'est quand même mieux au niveau météo. Il est 10h on repart pour plus de 1500m de dénivelé. Première étape le col de la Pisse
Au col le soleil est toujours là.
le sommet est un peu dans les nuages mais rien de dramatique
Une petite vue du col en direction du sud où le temps semble meilleur.
Le sommet se découvre lentement, il semble que nous ayons fait le bon choix
Au sommet nous passons sur les nuages et le temps est clair
Malheureusement pour Max le sommet est squaté et on doit attendre longtemps pour prendre la photo au sommet.
1h30 plus tard il est enfin libre et on peut poser.
on peut même apercevoir quelques minutes un sommet enneigé qui pourrait être l'Olan
à la descente les marmottes jouent à cache cache mais la curiosité est la plus forte.
De retour à la voiture la météo prévoit beau dans le sud, nous retournons à l'Obiou pour finir la montée. Remarquez, on a changé le repas de côté.
L'Obiou se dégage lentement
et les nuages annoncent du beau temps pour demain...